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Fabricante, faites impression !

Bas les masques ! #OnDévoileNosHéros



Qui es-tu ?


Stéphanie, 36 ans, j’adore l’odeur des livres, de l’imprégnation de l’encre dans le papier. Toucher des couvertures et deviner comment elles-ont été réalisées, essayer de deviner quelle était l'intention graphique première. Tous mes sens s’éveillent lorsque j’entre dans une imprimerie, je ne peux plus m’empêcher de sourire et une lumière s’allume en moi. Le bruit des presses résonne dans ma poitrine, les odeurs des tonnes de papier entreposées m’imprègnent. Je vois enfin naître les feuilles d’impression que nous avons mis des mois à concevoir avec toute l’équipe éditoriale.




"Comme vous le comprenez, je fais un métier passion de fabrication de livres depuis maintenant 12 ans."

Au départ pour des maisons d’éditions dites “illustrées” (livres-d’art, beaux-livres, jeunesse,...) et depuis maintenant 2 ans, de façon indépendante pour toutes structures qui souhaitent réaliser des livres d’exception.




Comment expliquerais-tu ton activité à un enfant ?


J’aide à fabriquer des livres. Un éditeur vient me demander de trouver le papier, l’imprimeur et le mode de reliure qui conviendront le mieux à son projet et à son budget.

À moi de trouver les meilleures combinaisons techniques et les meilleurs partenaires pour faire de son projet le plus bel ouvrage de la librairie.




Pourquoi es-tu meilleur que tes concurrents ?


J’apporte une attention toute particulière à l’identité du projet et aux ambitions graphiques. Je ne me limite pas uniquement au budget. Mon expérience en maison d’édition m’apporte une vision globale du projet : des contraintes planning, des difficultés politiques parfois, mais aussi de la vie commerciale du livre qui commence bien avant que le livre ne soit imprimé. Aussi, j’anticipe et m’inscrit dans l’entièreté des contraintes de la vie du livre.


Par ailleurs, ayant été formée dans le livre d’art, j’ai une exigence qualitative à toutes les étapes de production du livre : depuis la mise en pages, jusqu’au conditionnement en passant, bien évidemment, par le traitement des documents pour assurer une imprimabilité optimale.



Là tout de suite, qu’est-ce qu’il y a sur ta to-do list ?

  • Faire un point techniques avec l’imprimeur de l’un de mes prochains projet Stradivarius et la lutherie de Crémone pour les éditions de la philharmonie de Paris

  • Vérifier la facture de l’imprimeur de l’un des titres qui vient d’être fini et livré : Constellations aux éditions Le Cosmographe qui sera en librairie le 14 mai

  • Vérifier l’expédition d’un livre animé produit en Asie Georges des éditions le Verger des Hespérides

  • Facturer les derniers titres qui ont été livrés

  • Mettre à jour mon site internet et mes réseaux sociaux des derniers livres réalisés

  • Lancer une nouvelle salve de prospection (j’ai peuuuur…)


Le truc qui tu dois faire, mais que tu procrastines


La prospection, la communication sur les réseaux. C’est ma vraie hantise. Je n’aime pas parler de moi et me mettre au devant de la “scène”. Je suis toujours victime du syndrome de l’imposteur… qui me fait redouter chaque parution. C’est dur, mais j’y travaille.



La com’ pour toi, ça sert à quoi ?


Montrer que mon métier existe et peut aider de beaucoup de manières différentes.


À convaincre qu’il est, bien entendu, toujours question de budget mais d’un budget bien réparti profitera à l’esthétique, la qualité et la pérennité du projet. Qu’en plus d’un bel ouvrage, mes clients bénéficient d’une tranquillité d’esprit et de temps pour se concentrer sur leur métier premier : l’édition de contenu.







Si tu remontais le temps, quel conseil donnerais-tu au “toi” du début de l’aventure entrepreneuriale ?


N’ai pas peur du temps qui passe… très lentement : le cheminement est long. Les bonnes idées d’un temps seront évacuées l’instant d’après ; pour en voir naître de nouvelles et les laisser filer aussi.

Le temps passe et avec lui le projet se précise, s’affine, se réoriente.



Ton meilleur souvenir/défi entrepreneurial


Je dis que cela fait 2 ans que je me suis lancée en indépendante mais en réalité cela en fait 4. Les premières années ont été riches en réflexion et non en production, ce n’était pas un choix…

"Je me souviens que j’ai failli abandonner plusieurs fois. Je n’ai pas lâché par amour de mon métier et je crois très fort en ma façon de l’exercer. J’ai tenu bon et j’en suis très contente."

Qu’est-ce que tu retiens de ta collaboration avec SousCouverture ?


J’ai fait appel à SousCouverture au moment où j’avais décidé de “tenir bon” et de me donner toutes les chances d’y arriver. Fanny m’a aidé à exprimer, clarifier ma vision de l’exercice de mon métier et de l’assumer.


Qu’est-ce que tu voudrais que les lecteurs retiennent de ta boîte ?


Je fais de vos projets des livres d’exception. Je mets tout mon savoir-faire et mon réseau au service de vos idéaux graphiques pour que vous soyez fier.


Faites impression !



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